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Ouverture d’une filière bretonne en 6e

C’était l’effervescence vendredi au collège Tanguy-Prigent où les enseignants et les responsables de l’établissement s’affairaient autour des derniers préparatifs de rentrée. L’effectif est à la hausse cette année avec 165 collégiens et deux divisions par niveau*La classe Ulis (unité localisée pour l’inclusion scolaire) compte douze élèves.

« Les conditions sont idéales pour travailler avec une vingtaine d’élèves par classe », note Nathalie Bourgeois, la nouvelle principale. Son parcours démarre comme conseillère principale d’éducation dans l’académie d’Amiens, puis comme principale adjointe durant dix ans, notamment au collège de Pen-Ar-C’hleuz à Brest. « C’est donc mon premier poste de principale avec une équipe dynamique d’enseignants qui a envie de faire vivre le collège  ».

Au total, avec les temps partagés pour certains d’entre eux, ils sont 22 enseignants à graviter sur l’établissement. « Il n’y a pas de changement majeur dans l’équipe.  »

La nouveauté de cette rentrée, c’est l’ouverture de la filière bretonne en 6e, « avec sept élèves pour l’instant, deux de l’école Jules-Ferry voisine, deux du Poan-Ben à Morlaix et trois élèves de Diwan ». Le nombre d’élèves est moindre que celui escompté. Aucun enfant de la filière bilingue sur Pleyber-Christ n’est inscrit. Le problème de la mise en place d’un transport scolaire, pourtant promis il y a quelques mois, semble y être pour quelque chose.

Autre nouveauté, les tablettes numériques. « Nous disposons de deux flottes de douze tablettes. »

Un jumelage culturel sera entamé avec le Roudour pour trois ans avec le collectif Poursuite sur le thème du passage de l’enfance à l’âge adulte à raison de trois séances sur l’année.

La mise en oeuvre du dispositif SAS (structure d’aide à la scolarité) est une spécificité du collège pour la troisième année. Les élèves en difficulté ont une à trois heures de cours par semaine avec des enseignants, l’infirmière, l’assistante sociale, selon leurs difficultés. « Le mot magique c’est : individualiser les parcours  ». Un référent de vie scolaire sera nommé pour chaque élève. « C’est une véritable opération coup de pouce  », estime Franck Dubru, conseiller pédagogique et responsable du dispositif. « Au final, les élèves et les familles en redemandent. »

Ouest France le 4 septembre 2017