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Tanguy-Prigent. ’’ Devoirs faits" : ça marche !

Devoirs faits

Le dispositif baptisé « Devoirs faits » a été initié à la rentrée scolaire, suite à l’initiative du ministre de l’Éducation nationale. « Au collège Tanguy Prigent, ça se passe très bien ! », expliquent la principale, Nathalie Bourgeois, et le conseiller pédagogique d’éducation, Franck Dubru. Actuellement, une soixantaine de collégiens (sur un total de 160), de la 6e à la 3e, y sont déjà inscrits. Ils bénéficient ainsi de quatre heures de travail, accompagnés par une équipe d’enseignants volontaires. Ce sont des créneaux d’une heure, de 16 h 35 à 17 h 30 (car il y a cinq minutes accordées à la pause goûter) qui sont proposés, les lundis, mardis et jeudis, complétés par une heure libre du planning de la semaine. Un dispositif déjà connu Nathalie Bourgeois précise : « Si le dispositif fonctionne si bien, - car les élèves, les enseignants et, semble-t-il, les parents aussi, sont satisfaits -, c’est parce que le dispositif dit " accompagnement personnalisé " existait précédemment et il succédait lui-même aux études dirigées, en place au collège saint-martinois depuis plusieurs années. Nous avions donc une certaine expérience en la matière ». Elle ajoute : « Ce dispositif ne s’adresse pas qu’aux élèves en difficulté ou défavorisés ; ainsi, les bons élèves peuvent ancrer leurs connaissances et les transmettre aux autres et d’autre part, beaucoup d’élèves restent au collège spontanément, ce n’est pas vécu comme une contrainte ».

« Cibler le travail de chacun »

Franck Dubru précise : « Les professeurs de français, anglais, mathématiques, technologie et espagnol sont présents et l’équipe de vie sociale prépare chaque soir une pochette spécifique par élève, afin de cibler le travail de chacun, car les collégiens sont organisés en groupes de quatre ou cinq ». Le collège Tanguy-Prigent, à partir de 16 h 30, se transforme donc en un espace partagé de travail, avec des groupes d’élèves et leur enseignant dispersés au sein de l’établissement, dans les salles de classes, le CDI, les locaux multimédias et la salle informatique. Nathalie Bourgeois conclut : « Ce dispositif ne règle pas tous les problèmes, notamment celui du travail personnel, car il ne s’agit pas non plus de déposséder les parents de leur rôle et qui doivent, de toute façon, porter de l’intérêt au travail de l’élève ».

Le Télégramme le 23 novembre 2017